Le grand témoin sur Radio Notre-Dame

Louis Daufresne a reçu Tugdual Derville sur Radio Notre-Dame, dans l’émission Le Grand Témoin, le 09 juin 2015.

Portrait de Tugdual Derville. La France. Les défis d’une société en mutation. Actualité. Ecologie. Courant pour une Ecologie Humaine

            

Quelques citations extraites de l’émission :

« Quelque chose d’extraordinaire s’est passé et continue encore en France, en profondeur, dans l’humus de la société. Face à des défis extraordinaires, face aux limites auxquelles l’Humanité se heurte, monte un appel à plus de sens, à un supplément d’âme, à une plus grande solidarité entre les personnes. »

« Nous sommes dans un temps de grande fécondité, au-delà de l’apparente aridité d’une culture qui se déconstruit. »

« Avec des constructeurs ou des reconstructeurs, il faut organiser cet avenir. Dans une société en perte de sens, les héritiers d’une anthropologie solide ont une responsabilité majeure : celle d’éveiller les consciences et d’ouvrir des chemins nouveaux face à des défis inédits : biotechnologies et environnementaux. Les mutations dans ces deux domaines peuvent rapprocher des camps qui semblaient irréconciliables. Le défi environnemental est désormais biotechnologique. Ceux qui s’intéressent à l’environnement ne peuvent désormais qu’aller vers un souci de l’homme dans sa nature elle-même. Des changements de paradigme font que des digues se brisent, des dialogues se nouent. »

« Face à de tels défis la créativité de l’amour est en jeu ; soit on exclut les plus faibles, soit on organise cette solidarité. (…) Nous sommes donc face à une magnifique alternative, une très belle responsabilité pour l’humanité. »

« Certes nous sommes dans une sorte de déferlante, mais je ne suis pas sans espérance, au contraire ! »

« La France c’est le pays de la personne humaine ; son peuple est généreux, toujours capable de se relever. »

« La cohérence, c’est de se soucier de la création dans toutes ses composantes. L’homme fait partie de la nature : il a cette magnifique responsabilité de la jardiner. »

« Une forme de désespérance peut saisir certains lanceurs d’alerte, s’ils ne sont pas animés par un émerveillement sur la capacité de l’homme à se dépasser et à se donner. »

« Dans le courant pour une écologie humaine, nous voulons faire confiance à l’homme pour qu’il prenne en main son destin. »

« Le Courant pour une écologie humaine promeut l’anthropologie du don, une ouverture à tous avec ce mot-clé : la bienveillance. La bienveillance est désarmante, elle tire vers le haut, car elle naît d’une non-violence intérieure. »

« Je m’assume pleinement comme un responsable politique. (…) Nous sommes tous  des responsables politiques, dans les actions que nous menons. À nous d’agir politiquement dans la cité, d’occuper toutes les sphères que le pouvoir laisse vacant. »

« Je fais mienne cette phrase de Vaclav Havel : Ce n’est que par une vie meilleure que l’on peut construire un meilleur système. »

« Le mouvement social est un acquis extraordinaire. Certains sont impatients de voir sa traduction politique, mais nous n’aurons que des responsables politiques en lien avec la culture ambiante ; c’est donc notre culture qui doit se transformer. Nous serons les artisans de ces mutations culturelle en nous impliquant au service de la cité. »

« Nous n’avons aucune raison de nous décourager. Nos atouts sont considérables. Le moment venu nous verrons leur traduction politique. »

L’entretien dans son intégralité à retrouver ici.

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