« A bras ouverts » dans l’émission Vox Libri

Tugdual Derville est reçu par François Maillot pour présenter son ouvrage « L’Aventure A Bras Ouverts : un voyage en humanité » (Éditions Emmanuel). Il témoignage de la fondation et de la croissance de cette association, qui organise des séjours avec des jeunes porteurs de handicap pour goûter ensemble des moments de joie et d’amitié.

 

« Dans la rencontre avec Cédric, j’ai été émerveillé par sa personne. J’ai eu l’impression que je découvrais la vraie vie, que je ne ferais jamais de voyage plus beau qu’en humanité. »

« Il n’y a pas de raison que ces ghettos nous séparent entre personnes malades, handicapées, et bien portants. Le mur qui nous sépare nous déshumanise les uns et les autres. »

« L’expérience de communion est exponentielle (…) ; la même joie revenait au fil des rencontres, le même émerveillement. »

« Chacun de nous est un jour émerveillé par la personne de celui qu’il ne considérait pas, ça change sa vie ; mais chacun de nous aussi est un jour comme effondré par le sentiment qu’un autre n’est plus humain, ou ne mérite plus de vivre, ou n’a plus sa place parmi nous. La dignité devient expérience mais aussi pari, choix, décision.(…) C’est une école anthropologique. »

« Une double expérience est vécue à À Bras Ouverts : être à la fois dans le bonheur et dans l’épreuve, dans la joie et la tristesse, dans le même instant. Ces deux éléments que notre société croit incompatibles peuvent coexister. Il y a à la fois la souffrance, si difficile, qu’il faut accompagner et contre laquelle il faut lutter, et la joie, la communion, l’esprit de fraternité et d’humanité. »

« Il s’agit de partir ensemble, des jeunes porteurs de handicap avec des jeunes accompagnateurs bénévoles, en week-end ou en séjour de vacances. C’est tout simple, on vit ensemble : courses, cuisine, repas, jeux, promenades… Ce qui marque le plus c’est la joie et la simplicité entre amis »

« On regarde des visages, on se présente avec des prénoms, et pas des handicaps »

« Dans ces rencontres interpersonnelles, on se découvre, avec des phases d’émerveillement et des phases de déréliction, d’aridité. Chacun fait un pas vers l’autre. »

 « C’est simplement être là qui est important. On goûte une présence qui est un cadeau. »

« C’est un apprivoisement, il faut de la durée pour dépasser ses peurs, une vraie vie en commun. »

« C’est quand le cœur est très déchirée qu’il est le plus rempli (…). Derrière le mutisme de quelques-uns qui ne semblent pas s’exprimer, au fil des séjours on peut découvrir comme des surdoués de l’amour, de la perception, des richesses qu’on ne perçoit pas chez certaines personnes valides. »

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