Le Bonheur blessé

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Tiré de la rubrique « Nos coups de coeurs » du site http://www.libertepolitique.com:

Dans ce livre, Tugdual Derville dévoile le trésor d’une longue présence auprès de la vie souffrante et menacée. Il décrit, explique, alerte. Et s’interroge : pourquoi donc le pays des droits de l’homme légalise les plus cruelles transgressions contre la vie ? Avec une franchise impitoyable, il dénonce les hypocrisies les plus lâches, y compris là où on ne les attend pas (« Ce que vous me dites-là est passionnant, vraiment ! »), et la terreur qui tétanise les consciences…

Que peuvent donc apporter la sélection embryonnaire, l’avortement et l’euthanasie à notre quête du bonheur ? La France, elle, plus que tout autre pays, a déjà laissé s’établir une sélection anténatale implacable. L’avortement et la procréation artificielle sont pratiquement entrés dans les mœurs, l’euthanasie partiellement dans les esprits.

Pourtant, ils provoquent des blessures et des souffrances intimes chez de nombreuses personnes. Les témoignages de ceux et celles qui y ont été confrontés révèlent, en effet, qu’il n’est pas anodin de toucher à l’essence même de la vie.

Ce livre s’appuie sur l’expérience d’écoute de son auteur qui relate ce qui lui a été confié : sentiment de culpabilité, larmes interdites, violence cachée. Comme toute violence, moins on en parle, plus elle fait mal. Quelle que soit notre propre position « éthique » vis-à-vis des atteintes à la vie, il est donc urgent de les sortir du silence, pour aider tout ceux qui en souffrent.

Par ailleurs, dans une société qui essaie de concilier liberté et justice, l’emprise croissante sur la vie ne provoque-t-elle pas peu à peu l’exclusion des plus fragiles ? Bien des signes, heureusement, montrent que les personnes « dépendantes » ont quelque chose à nous apprendre de la force de la vie. Changer notre regard sur elles est devenu le grand enjeu de notre humanisation.

Retrouvez l’interview de Tugdual DERVILLE par ZENIT, à l’occasion de la publication de « Le bonheur blessé ».

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